Livre d'or
Image aléatoire
Galerie
Newsletter


Archives

 
Rss Une résistante courageuse 1940-1945 : Maria Lennertz



La guerre traditionnelle en 1914 avait connu deux aspects de ce que l’on n’appelait pas encore vraiment ‘’résistance’’ à savoir le renseignement et la presse clandestine.
En 1940, le premier va se poursuivre sans faille, comme s’il n’avait pas été interrompu et la deuxième va reprendre à nouveau quinze jours après la capitulation.
Durant la guerre 40-45, la résistance à l’occupant va prendre deux formes principales et comprendre des ‘’mouvements’’ et des ‘’réseaux’’. Pour ces derniers, il y aura des réseaux spécialisés dans les renseignements et d’autres dans les évasions.
Maria (Marie) Lennertz naquit à Welkenraedt le 31 décembre 1919, un peu plus d’un an après l’Armistice du 11 novembre 1918. Durant ses vingt premières années, elle vécut au sein d’une Belgique qui s’efforçait de panser ses plaies ouvertes par les quatre années d’occupation de l’armée sanguinaire du Kaiser Guillaume II. Mais les années passant, des bruits de bottes se firent entendre de plus en plus du côté de l’Est de nos frontières. Un certain Hitler, nommé chancelier de l’Allemagne en 1933 puis ‘’Führer’’en 1934, envisagea une politique expansionniste qui fut à l’origine de la Seconde Guerre mondiale.
Et c’est ainsi qu’au matin du 10 mai 1940, la Belgique se voyait à nouveau violée par l’arrivée des troupes allemandes.
La jeune Maria Lennertz ressentit alors un immense besoin de combattre ces envahisseurs tant détestés et, dès le mois de juillet de la même année, elle rejoignait un groupe de Belges décidés à combattre les nazis par tous les moyens possibles.
Elle fut ainsi chargée de dactylographier des tracts, de distribuer des journaux clandestins, notamment ‘’La Libre Belgique’’. Tous ces écrits rendaient courage à la population et nuisaient à l’occupant.
Elle s’occupait également des prisonniers évadés afin de les faire passer en zone libre en France pour que ceux-ci puissent rejoindre la Grande Bretagne.
Malheureusement, le 9 janvier 1943, dénoncée par des traîtres, elle fut arrêtée par la Gestapo. Interrogée, torturée par des SS, elle résista stoïquement aux interrogatoires sans jamais rien révéler. Ne trouvant pas de preuves, elle fut remise en liberté le 2 février suivant.
Durant une courte période, Marie Lennertz resta inactive, le temps de se faire un peu oublier sans doute ! Ensuite, n’y tenant plus, elle reprit comme précédemment ses activités clandestines dans la région bruxelloise et entra dans l’organisation qui s’appelait ‘’FRONT DE L’INDEPENDANCE’’.
Ce mouvement de résistance avait pour but de réunir les Belges résistants de toutes opinions et tendances. Il mit en place des opérations de sabotage, des chaînes d’évasion, un service de faux documents et diffusa 250 publications clandestines différentes.
Le 10 février 1944, Maria Lennertz est à nouveau arrêtée par la GESTAPO de l’Avenue Louise.
S’en suit des interrogatoires brutaux, des menaces de mort, mais elle résiste une fois de plus aux brutalités et ne dit rien. Trois mois plus tard, en juin 1944, elle est transférée au sinistre camp de RAVENSBRUCK, le seul grand camp de concentration réservé aux femmes et porte le numéro matricule 42764.
Grâce à la sollicitude du comte Folke Bernadotte, alors président de la Croix-Rouge internationale, elle sera libérée le 5 mai 1945 et envoyée, très malade, en Suède. Elle y restera pratiquement deux mois durant lesquels elle recevra des traitements appropriés. Elle rentrera en Belgique le 30 juin 1945 mais gardera des séquelles suite aux traitements subis au cours de son incarcération


Sources Internet :
http://www.maisondusouvenir.be/resistance_maria_lennertz.php
 
 
Note: 5
(2 notes)
Ecrit par: prosper, Le: 02/03/17


Scroll
Scroll