Livre d'or

Par Johnny

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Rss Freddy Verhaegen-Tombé à Thorn (NL) 26/9/1944



Le vicomte Charles Terlinden raconte la vie de son neveu, Freddy Verhaegen dans un livre émouvant.
("Un témoin du Christ aux armées" Editions Casterman Tournai-Paris 1946)

Il écrit dans son introduction :
« Un pays qui possède des jeunes gens de sa trempe et des familles comme celles dont il est issu, n'a pas à douter de l’avenir

Chez Freddy Verhaegen, le courage se manifeste très tôt. Il avait neuf ans à peine lorsque son petit frère Benoît tombe dans un étang à un endroit profond de deux mètres. Bien que ne sachant pas nager, Freddy se jette à l'eau sans hésiter, et se débattant comme il pouvait, parvient à sauver son frère déjà à demi suffoqué. Cet exploit lui valut l'attribution de la médaille Carnegie pour acte de courage.
Freddy Verhaegen naquit le 26 août 1921 dans une famille profondément patriote.
Son père, Jean Verhaegen, étudiant en droit en 1914 à l'Université de Louvain, s'était engagé le 4 août aux Grenadiers. Il s'était valeureusement comporté à la bataille de l'Yser, ce qui lui avait valu la Médaille militaire française, et y avait été grièvement blessé.
Il avait refusé de devenir officier, estimant qu'il remplirait mieux son devoir envers ses camarades de combat en restant leur égal plutôt qu'en devenant leur supérieur.
En 1918, il était patrouilleur au 12e de Ligne et c'est en remplissant cette dangereuse mission qu'il fut blessé une deuxième fois au cours de l'offensive libératrice de septembre. Après la fin des hostilités, il raconta ses souvenirs de guerre dans un livre intitulé: "Vers la victoire, par la souffrance et par la mort".
Dès l'invasion de 1940, Jean Verhaegen reprend son activité patriotique et devient un des agents les plus actifs d’un service allié de renseignement dans les Flandres, ce qui lui valut d'être arrêté avec sa femme et ses deux fils Pierre et Paul.
Emmené en Allemagne avec Pierre, il y connut une mort affreuse en février 1945, au commando de Schandelah.

Freddy Verhaegen entra à 17 ans, en octobre 1938, à la Faculté de Philosophie et Lettres de l'Université de Gand en régime flamand. Ce sera un bilingue parfait, puisque son éducation familiale était francophone.

Le baptême du feu.

Quand le 10 mai 1940 la Belgique est envahie, il essaye vainement de s'engager et, finalement, suivant les instructions du gouvernement belge qui prescrit aux jeunes gens de la réserve de recrutement (CRAB) de se diriger vers la France, il prend la tête d'une vingtaine de camarades et se dirige à vélo avec eux vers le sud.
Ils arrivent finalement en Ardèche, mais bientôt il s'engage volontairement dans l'Armée Française pour participer aux travaux de la défense de Paris.
A la reprise de l'offensive allemande, il rejoint un groupement nord-africain et y est incorporé comme sous-officier. Au cours de la retraite, ce soldat improvisé se distingue, reçoit la Croix de Guerre française et deux citations à l'ordre du Régiment pour :
« - sur les bords de la Creuse, avoir ramené au combat le groupe de nord-africains qu'on lui avait confié et contribué à arrêter l'avance allemande en défendant seul, avec un fusil-mitrailleur, l'accès d'un pont, faisant ainsi gagner un temps précieux à son bataillon en retraite
« - s'être distingué à nouveau en réussissant au cours de la retraite à sauver un convoi de camions. »

Rentré en Belgique, il poursuit ses études à l'Université de Gand et collabore avec tous les membres de sa famille au service de renseignement britannique.

L'évasion.

Mais bientôt il songe à une forme de résistance plus active à l'envahisseur. Il forme au début de 1942, le projet de passer en Angleterre et de s'y engager dans les Forces belges. Dans ses réflexions il écrit :
« Rien n'est plus raisonnable parce que plus beau au point de vue moral
Le 28 mai 1942, il part pour la France, réussit à franchir la ligne de démarcation et, après plusieurs tentatives, la frontière espagnole.
Il parvient jusqu'à Barcelone mais, sur la route vers le Portugal , il est pris par la police espagnole et interné au camp de Miranda où il reste pendant cinq mois.
Le 22 mai 1943, il est libéré et dirigé vers Gibraltar et l'Angleterre.
Il y subit un entraînement sévère dans un OCTU (Officers Cadets Training Unit) et en sort premier. Comme candidat officier il rejoint alors la Brigade Belge commandée par le colonel Piron.
Il hésite entre la vocation militaire et la vocation religieuse. Il écrit dans son journal :
« Parfois j'ai un désir passionné d'être officier et je suis heureux de voir que ce n'est pas par ambition. J'aimerais d'avoir des hommes, de m'occuper d'eux. J'ai l'impression que je les aimerais et que je ne vivrais plus que pour eux. Je ferais tout ce qu'ils font et je tâcherais de toujours penser à eux en premier lieu. J'aimerais de me faire aimer d'eux et d’acquérir de l'influence, d'être leur ami en dehors du service.
Je crois que jamais je ne serais fier, ni orgueilleux avec eux. Evidemment tout cela repose encore en bonne partie sur la vanité. J'aimerais être aimé. Je ne leur imposerais rien que je ne fisse moi-même pour leur montrer que je suis fort et solide, et pour me rendre populaire, mais aussi parce que je sens que c'est le devoir du chef d'être le premier et le dernier, le premier au combat et dans le danger, le dernier à se reposer


La libération.

Freddy Verhaegen est affecté en qualité d'aspirant officier au 5e peloton de la 2e compagnie.
Il y avait déjà dans ce peloton un autre aspirant-officier plus ancien, Raymond Van Remoortel.
Le 26 juillet, ils débarquent à Arromanche et, quelques jours après, la Brigade belge est mise, dans le secteur à l'est de l'Orne, à la disposition de la 6e Division aéroportée britannique, qui devait tenir un front défensif servant de base à l'attaque principale vers Caen.
Le 5e peloton est en 2e ligne, mais c'est lui qui doit fournir la plupart des patrouilles au cours des nuits du 12 au 15 août 1944.
Freddy était chaque fois de la partie et était toujours volontaire pour la fonction d'éclaireur avec l'un ou l'autre de la patrouille.
Voici ce que son chef de peloton, le lieutenant Van der Veen écrit:
« Les hommes me faisaient chaque fois part de la témérité et du sang-froid de Freddy; l'un d'eux m'avoua avoir peur de l'accompagner.
Dans la nuit du 14 au 15, nous étions dans le no man's land. Je m'étais installé en base de feu et j'avais envoyé Freddy et Franckx en éclaireur au-delà d'une haie touffue. A peine étaient-ils partis que nous fumes attaqués par l'ennemi. J'entamais un petit débordement lorsque je fus blessé par une grenade à main.
Ayant entendu que nous étions engagés, Freddy et Franckx sont revenus et ont attaqué l'ennemi à leur tour
. »

Voici comment Freddy raconte cet épisode :
« Nous nous cachons dans une latrine allemande pendant que les Allemands lancent des grenades au milieu de nos camarades restés de l'autre côté de la haie. Nous sortons de notre abri malodorant pour tomber sur un poste allemand. Je me trouve nez à nez avec un Allemand à environ deux mètres. Il tire une rafale de mitrailleuse, je riposte avec ma Sten. L’Allemand lance une grenade. Je me taille et me planque juste à temps pour éviter les éclats; nous nous replions en vitesse



Alfred "Freddy" Verhaegen




Le 15 août il se dévoue à nouveau pour sauver des camarades blessés. Voici le récit que fait de cette action le capitaine Moos dans une lettre à la mère du jeune héros:
« ... le 5e peloton de la 2e unité motorisée fut chargé d'une dangereuse patrouille de nuit. Au cours de son exécution il souffrit des pertes assez sévères dues à des champs de mines. Le lieutenant Van Remoortel y laissa la vie.
Le matin, plusieurs hommes n'étaient toujours pas rentrés et le commandant de l'unité se trouvait placé devant cette alternative: risquer la vie d'autres hommes pour aller chercher des camarades, peut-être déjà morts, ou abandonner dans les lignes ennemies des soldats qui vivaient peut-être encore.
Freddy était là; je l'ai vu supplier le major pour obtenir l'autorisation d'aller chercher ses camarades blessés; je l’ai entendu parler et convaincre ses chefs, en des paroles dont je n'oublierai jamais la grandeur et la noblesse, de l'impérieux devoir qu'il y avait de tout essayer pour ramener les manquants.
Le major se laissa fléchir et, une heure plus tard, Freddy accompagné de l'aumônier et de deux brancardiers, nous avait ramené trois hommes dont deux purent être sauvés !
Je renonce, Madame, à vous citer d'autres faits. Personne ne pourrait citer tel ou tel fait de la vie du lieutenant Verhaegen. Les quelques mois de campagne qu'il a passés avec nous n'ont été qu'une suite ininterrompue d'actes de dévouement et de charité
».

Au lendemain de cette action où Freddy était parvenu à sauver les débris du 5e peloton, désemparé par la mort de son chef, on lui confia le commandement de cette petite unité mise, comme lui, à l'ordre du jour de l'armée.
Il allait communiquer toute son ardeur à ses hommes, non sans avoir rencontré quelques difficultés, car ils étaient pour la plupart des anciens de la Légion étrangère.
Voici comment il narre ses difficultés :
« Première algarade avec mes hommes au sujet de la garde.
Je sens qu'on regrette encore le lieutenant. Il est difficile de trouver la note juste dans le commandement. Je crois que j'ai tendance à être trop familier avec mes types et à ne pas tenir les distances matérielles. Il faut qu'ils sentent une certaine distance entre eux et leur chef. Ne fût-ce que simple question de prestige. Certainement je ne suis pas un chef né


Freddy n'allait pas tarder à donner un démenti à cette appréciation trop sévère qu'il avait de lui-même. Il comprit qu'à l'égard de certaines natures, la bonté est prise pour de la faiblesse. Instruit par l'expérience, il reprit immédiatement son peloton en main et, mêlant l'affection qu'il portait à ses hommes à la fermeté, se les attacha d'autant plus facilement qu'il s'imposait à eux par son admirable bravoure.
Arrivés à Honfleur, les Belges aperçoivent de l'autre côté de la Seine le grand port du Havre dont la prise était d'une importance capitale, mais dont il importait de connaître le dispositif de défense.
Tandis que ses hommes se reposaient, Freddy s'offrit pour effectuer cette reconnaissance particulièrement hardie. Voici comment il la relate dans son journal :
« Je reviens à Berville pour faire de l'autre côté de la Seine une patrouille avec un pêcheur et quatre jeunes Français. Mission: ramener des renseignements. Le passage de la Seine en barque se passe bien, mais j'ai eu peur, plus peut-être qu'à aucun autre moment, surtout en approchant de la rive allemande. Je suis en civil et j'ai de faux papiers français.
Nous abandonnons nos mitraillettes dans la barque qui tourne à Berville et viendra nous reprendre après-demain à deux heures du matin. Nous traversons les marais pour nous diriger vers le canal de Tancarville.
Nous arrivons à une maison où nous apprenons que la nuit précédente les Allemands se trouvaient encore là.
Le matin nous arrivons sans encombre au pont, où je vois les premiers Allemands, des soldats du génie, en train de préparer les charges pour faire sauter le pont.
J'interroge prudemment un cafetier qui me comprend à demi-mots et me mène chez un chef des F.F.I.
Celui-ci me mène en moto, sans permis, avec de l'essence volée à l’ennemi, jusqu'à un centre de F.F.I., où l'on me donne des masses de renseignements intéressants sur les défenses du Havre et sur les mouvements de troupes dans la région.
Nous croisons plusieurs camions de la Wehrmacht.
Nous passons en revenant par les deux blockhaus d'où les Allemands tiraient encore sur nous la nuit précédente.
Les deux abris avaient sauté…………..
………….Nous nous engageons sur les débris du pont et faisons de grands signaux avec un drapeau blanc. Très vite, les types de l'autre côté nous ont repérés et nous amènent la barque.
Retour à l'état-major du groupe d'abord, ensuite à la division, où l'on nous complimente sur notre mission


Cette expédition, dont, avec sa modestie habituelle, Freddy parle comme d'une simple promenade, devait avoir des conséquences de la plus haute importance pour les Alliés. C'est grâce aux plans et relevés précis, recueillis par Freddy au cours de la journée passée au péril de ses jours dans les lignes ennemies, que l'artillerie put réduire au silence les batteries allemandes et permettre ainsi la prise du Havre avec un minimum de pertes.
A la suite de cet exploit, le général commandant la 49e division britannique proposa Freddy pour une haute distinction.
Peu après la Brigade belge traverse la Seine et est acheminée à toute vitesse vers Bruxelles où elle entre au milieu d'un enthousiasme délirant.
Freddy obtient un congé et peut revoir, pour la dernière fois, sa mère et ses deux plus jeunes frères.
Son père et son frère Pierre, arrêtés pour leur activité dans le service de renseignement, ont été envoyés dans un camp de concentration. Son père devait mourir en février 1945 au camp de Schandelah.
Son frère Paul était en mission pour l'Armée secrète au nord du canal de Gand à Bruges dans une région encore occupée par l'ennemi.

Le sacrifice suprême.

Freddy reprend bientôt la tête de son peloton et participe à la prise de Bourg-Léopold et aux combats vers Hechtel. Le 19 septembre, il se porte vers Bree, sur le canal de la Campine, où il surprend un détachement allemand et lui occasionne des pertes sévères.
Il est également atteint en essayant de sauver un blessé anglais, mais ne pense même pas à se faire évacuer. Les Allemands se retirent et Freddy participe à la libération de Maaseik et de ses environs.
La marche victorieuse vers le nord reprend le 25 septembre. Le peloton de Freddy, toujours à l’avant-garde, franchit la frontière hollandaise à Thorn et occupe une briqueterie aux abords d'un petit ruisseau, affluent de la Meuse.
Vers la fin de l'après-midi, Freddy, prenant avec lui trois de ses hommes qui s'étaient offerts pour l'accompagner, et un patriote hollandais, qui devait leur servir de guide, veut pousser une reconnaissance vers la boucle formée par le fleuve à l'est du village de Wessem.
Les Allemands déclenchent un tir de barrage. La situation devient intenable, pourtant Freddy ne veut pas renoncer à sa mission. Il donne ordre à ses hommes de s'abriter et continue seul. Tout à coup, il s'affaisse. On l'entend crier: « Je suis blessé! Ce n'est rien! Repliez-vous, je vais vous rejoindre » et on le voit s'efforcer d'enlever une de ses bottines. Il a reçu une effroyable blessure au pied. Il rampe encore quelques mètres, une seconde blessure lui déchire le flanc. Le sol est tellement labouré par les projectiles que même son visage est recouvert d'un masque de glaise.
Ses hommes essayent en vain de s'approcher, mais le feu de l'ennemi constitue un barrage infranchissable. Voyant leurs efforts inutiles, ils se replient vers la briqueterie et rendent compte de leur mission.
Freddy est seul, couché sur le dos, entre deux meules..
Lorsque la nuit tombée, ses hommes voient revenir les patrouilleurs sans le chef, pour qui ils ont autant d'affection que de vénération, des volontaires s'offrent immédiatement pour aller le rechercher. Mais à peine la patrouille s'est-elle mise en route que le barrage reprend avec un redoublement d'intensité; des projectiles incendiaires ont mis le feu aux deux meules entre lesquelles Freddy est étendu et l'ennemi y voit comme en plein jour. Il faut attendre un moment d'accalmie. Les heures passent, les chances de retrouver le blessé vivant diminuent. Ce n'est que vers trois heures du matin qu'une troisième patrouille, guidée par les râles du mourant, parvient, lorsque l'incendie s'est éteint, à le ramener dans les lignes amies.
Il est hélas trop tard. Exsangue, à bout de forces, Freddy avait perdu conscience des choses humaines; l'aumônier put lui administrer les saintes huiles et bientôt le jeune chef exhalait son dernier soupir au milieu de ses hommes atterrés. Cette mort héroïque causa une profonde douleur aux combattants de la Brigade Belge, où pour sa bravoure et son caractère, Freddy était admiré et aimé de tous.

« Le souvenir de votre cher Freddy, écrivait le capitaine Moos à la mère du jeune héros, est plus que jamais présent dans nos cœurs. Il n'est pas de jour où parmi les anciens de la Brigade nous n'évoquions sa chère mémoire; il n'est pas de jour non plus où nous ne le citions comme un exemple aux jeunes que nous sommes chargés d'instruire...
... Tous ses actes, sa vie de chaque jour, furent une suite d'actes de courage et de noble compréhension du devoir.
Ce qu'il y avait d'admirable en lui, c'est que jamais il n'a fait quoi que ce soit dans un autre but que de servir son pays et d'aider ses camarades.
Jamais il n'a cherché ni les honneurs, ni la gloire que les actes qu'il avait posés si simplement lui avaient certainement acquis
»

Au témoignage de ses chefs vinrent se joindre, combien plus émouvants encore, ceux de ses soldats. Même les "têtes dures", à qui il avait eu tant de peine à faire reconnaître son autorité, sentirent leur cœur se fondre lorsqu'ils virent leur jeune chef, étendu livide sur un brancard, dans l'auguste majesté de la mort.
Dans un langage fruste, dont les mots souvent traduisaient mal leur pensée, ils s'efforçaient tous d'exprimer leur douleur et bien souvent les phrases s'achevaient dans un sanglot étouffé ou dans le murmure d'une prière parfois cherchée au tréfonds de leur mémoire.
La population de la petite ville de Bree, où avait été ramené le corps du jeune héros, s'associa tout entière aux hommages rendus à sa mémoire. Ses funérailles furent une grandiose manifestation patriotique; c'était à l'armée belge tout entière que ces bons Limbourgeois exprimaient leur admiration et leur gratitude en la personne du jeune officier. Par son charme et sa bonhomie, il ne lui avait fallu que quelques heures pour devenir populaire et la vieille dame chez qui il était logé, l'avait reçu et soigné comme son propre fils.
Le souvenir qu'il avait laissé dans cette charmante villette était si vivace que lorsque, le 26 septembre 1945, exactement un an après sa mort, on apprit à l'improviste qu'un convoi militaire venait chercher sa dépouille mortelle, tous les habitants, alertés par une sonnerie de clairon, accoururent spontanément avec des brassées de fleurs pour lui rendre un dernier hommage.

Le 2 juin 1945, un arrêté du prince Régent lui accorda à titre posthume la croix de chevalier de l'Ordre de Léopold avec palme, lui attribua la Croix de guerre 1940 avec palme également et la citation suivante :
« Magnifique chef de peloton d'infanterie, n'a pas cessé depuis le début de la campagne, d'accumuler les actions d'éclat au cours de toutes les patrouilles qu'il a volontairement effectuées


Monument en hommage des 27 belges de la Brigade Piron tombés pour la libération de Thorn.



Source bibliographique: Albert Crahay in "20 Héros de chez nous" Editions JM Collet - 1983
Source Internet:
http://www.brigade-piron.be/accueil_fr.html

Crédits photographiques:
http://www.brigade-piron.be/memoriam_holl_fr.html
http://www.brigade-piron.be/accueil_fr.html
et ouvrage cité supra.
 
 
Note: 5
(2 notes)
Ecrit par: prosper, Le: 25/08/11


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